Comme toujours, je suis partie avec mes 2 guides préférés, le Routard et le Lonely Planet mais je dois dire que pour cette destination, ils ne sont pas très prolixes. Je trouve même que le Routard est particulièrement faible avec 2 pages pour la partie entre Lysekil et Stromstad.

C’est donc totalement par hasard -s’il existe- que j’apprends que la spécialité de Grebbestad est l’huitre ! et comme Grebbestad est sur le chemin de Fjallbacka où je veux aller…

Vous voyez le programme : déjeuner à Grebbestad, d’huitres. Elevées dans les eaux froides, elles mettent plus de temps à se développer et donc elles ont une saveur particulière et délicieuse… of course. Donc impatiente de vérifier cela !

J’arrive dans une ville assez touristique, avec, des petites maisons au bord de l’eau et des bateaux. Cette fois-ci, les maisons, ce sont des commerces, de fringues essentiellement. Et beaucoup de restaurants.

Je consulte toutes les cartes… pas la moindre huitre à l’horizon. Si, je sais comment on dit huitres en suédois et je vous promets qu’elles ne sont pas à la carte.

Au final, je ferai un délicieux déjeuner dans un endroit comme j’aime, chaleureux, à la carte le choix de 4 ou 5 plats. Une petite salade en entrée avec du pain beurré (?) et le café offert comme toujours en Suède. Il y avait un petit biscuit. J’ai gouté, hé oui !

A côté de moi s’installent des gens venus de Oslo et nous commençons à papoter. Je leur pose la question des huitres, et le monsieur me répond que la semaine des huitres est en septembre. Concrètement, ça veut dire quoi ? sachant que ce sont des huitres sauvages ? J’en conclus que ce n’est pas la saison. Après tout, chez nous aussi la période de reproduction, c’est l’été.

Je continue ma route vers Fjällbacka. Ce village est connu parce que Ingrid Bergman a acheté une maison dans une ile de l’archipel et y venait souvent. Un petit square à sa mémoire avec des photos d’elle à Fjällbacka est assez touchant.

Beaucoup de monde, trop, beaucoup trop.  Le village est mignon, des maisons colorées, et comme toujours le lien maison – bateau m’inspire.

Au-dessus du village, il y a un point de vue magnifique qui se mérite : c’est le Vetteberger, un bloc de granit qui surplombe le village. On y accède par des escaliers, un passage dans une faille sur les rochers glissants…

Je ne sais pas si les photos, surtout par ce temps couvert, seront à la hauteur… ? (la hauteur, vous l’avez ?)

Le soir même, pour diner près de la maison d’hôtes où je loge, je me rends dans un petit village : Bovallstrand, au demeurant charmant. Et que vois-je à la carte ? Ostron, sauce mignonnette… « je vais donc être vengée » pensais-je. Je demande ce qu’est une sauce mignonnette, on ne sait jamais, si les huirtes étaient chaudes. « Nous n’avons pas d’huitres ». Mais pourquoi ? « Je ne sais pas madame ». Ben moi non plus.