Je vous ai gardé le meilleur pour la fin !
Pas la fin complètement, la fin du désert d’Atacama. La fin du Chili, ce n’est pas encore pour tout de suite, bien que ça approche !
La ruta de los salares.
Ce matin, départ 7h pour cette route, direction plein est. Nous passerons à quelques mètres de la frontière bolivienne et pas loin de l’Argentine.
Je retrouve le guide Brenno et quelques uns avec que j’ai déjà rencontrés.
Nous nous arrêtons pour petit déjeuner assez rapidement, face au volcan Licancabur, le plus mythique du désert d’Atacama. Licancabur signifie « montagne du peuple » en langue Kunza, la langue des atacamènes (peuple installé ici depuis le 1er siècle, les espagnols ne sont arrivés qu’au 16ème)

Il y a énormément de volcans, ici, puisque nous sommes sur une faille. Les 2 autres les plus connus sont le Lascar, en activité, dont la dernière éruption date de 2022 -son nom veut dire » langue de feu »- et le bien nommé Juriques ce qui veut dire « tête coupée ».
Pendant que nos guides préparent le petit déjeuner, avec des oeufs brouillés, nous avons la surprise du passage d’un troupeau de lamas, accompagnés du berger et des chiens.
Au fait, la différence entre un lama, un guanaco, une vigogne et un alpaga ?
Vigogne et guanaco sont sauvages, lama et Alpaga sont domestiques.
La vigogne vit au-dessus de 4.000 m alors que les autres vivent plus bas. L’Alpaga est aussi plus petit et il a un poil épais. Le lama est plutôt plus grand.
Bon, sur ce, partons pour les salares.

Autour de nous, il y a moins de végétation que les jours précédents, en revanche, il y a des concrétions rocheuses, ça et là, petites ou grandes. J’aime bien, cela donne du relief.

La plus grande concrétion sont les Monjes de la Pacana, appelés aussi el Indio, car on peut facilement imaginer une tête d’Indien. Elles sont formées de lave figée par les glaciers puis ciselées par le vent. Il est certain que ces ne seront plus les mêmes dans quelque temps.


La laguna Quepiaco

La laguna negra porte ce nom car le fond est en obsidienne et l’eau semble noire. Aujourd’hui, ce n’est pas évident, à cause du reflet du ciel dans l’eau, elle semble bleu. En fait, le vrai nom est Laguna de Cristal.


A nouveau, je préfère vous laisser regarder, entre salares et lagunes…





En pleine contemplation… je revendique, il n’y a rien de mieux à faire… c’est tellement beau !

Pour aller voir ces merveilles, nous avons passé un col à près de 5.000m. Alors que tout s’était bien passé à l’aller, au retour, une jeune femme s’est sentie mal. Mal d’altitude, semble-t-il. Le temps que j’aille faire le tour d’un rocher, une deuxième était allongée par terre ! Par chance, nous avions 3 médecins avec nous et ça s’est bien terminé. A voir l’appétit avec lequel elles ont déjeuné, je me demande si ce n’était pas plutôt une grosse faim !
3 Comments
Ces paysages sont lunaires ! J espère que ce beau voyage t aura permis de trouver tout ce que tu cherchais ! En photo je dois dire que ça pousse à la méditation ! Je suis impatiente que tu me raconte ! Je crois pouvoir dire à bientôt maintenant ! Je t embrasse
Parfois j’utilise tes écrits comme matériel pédagogique pour mes cours de FLE à Ana-Maria. Ça nous fait voyager dans son pays
🤩🤩 surtout la photo de la laguna de cristal reflétant la montagne reflet dans l’eau et celle de toi de dos, méditant sur ton prochain retour 😊 ou 🥲