Toutes les représentations du Pilane Museum montre cette tête de femme au sommet d’une colline.
Anna, de Jaume Plensa (Espagne)
Je pensais donc me trouver face à une version scandinave des géants de l’île de Pâques. Eh bien, pas du tout ! Elle est toute seule à dominer la vallée.
Situé au nord-ouest de l’île de Tjörn (je continue à aller vers le sud), le « Pilane héritage museum » se déploie sur un magnifique parc de 8 hectares. Ce lieu a été investi par l’homme depuis l’âge de bronze et les vestiges que l’on a trouvés montrent que c’était un lieu de rencontres, qui jouait un important rôle social.
Depuis 2007, le parc Pilane accueille des sculptures assez monumentales et est ouvert au public de mai à septembre. A l’origine de ce projet, Peter Lannby qui, parait-il se réjouit de faire visiter le parc lorsqu’il est dans le coin. Les visiteurs peuvent ainsi déambuler dans ce magnifique site en admirant les oeuvres des artistes. J’ai lu quelque part que c’était aussi une résidence d’artistes.
Cette année, la primeur a été donnée à un artiste chinois renommé : Ai Weiwei qui présente son oeuvre « roots », des sculptures de métal représentant des racines en bois. Moi, j’y voyais aussi des animaux et je ne peux pas dire que j’ai été totalement sous le charme … et déjà quand je vois l’artiste, je trouve qu’il fait un peu peur ! pas vous ?
J’ai été plus séduite par Hans Gothlin (Suède), dont les sculptures monumentales, de plus exposées dans un parc, pourraient faire penser à un autre artiste plus proche de nous, au Pays Basque 😉
Inside In
Reste le site, qui est magnifique, de quel côté que l’on regarde.
Quoiqu’il en soit et que l’on soit sensible ou non à ces oeuvres, c’était un très bon moment.
Il semble que l’île de Tjörn soit pleine de ressources culturelles puisqu’à quelques kilomètres de là, dans le village de Skärham, se trouve Nordic Akvarel Museum que je voulais voir. Ce musée a quelques cabines où passer la nuit, ce pourrait être amusant.
Dans ce musée, à nouveau, une exposition temporaire dont le thème est « Le royaume des animaux ».
Dans la première pièce, nous sommes accueillis par une composition de 15000 papillons noirs en papier. L’artiste mexicain, Carlos Amorales, précise : « j’ai eu cette vision en allant voir ma grand-mère. 2 ou 3 mois après, elle était morte ». Ambiance !
Pour le reste de l’exposition, c’est simple, j’ai tout détesté, donc vous n’aurez pas de photos.
Un joli moment dans la dernière salle : il y avait une animation représentant des fleurs qui se déployaient, éclosaient et se recourbaient sur elles-mêmes. Une petite fille de 6/7 ans suivait les mouvements avec ses mains, c’était très poétique et touchant.
Quant aux studios à louer, que j’avais trouvé charmants sur des photos, j’ai effectivement bien aimé leur design mais moins leur environnement ( vue sur le musée), donc je ne me suis pas arrêtée.
Le musée et les guests houses en face
Après cela, que faire ? Bien sûr aller goûter les harengs chez « Salt & Sill » à Klädesholmen. Patrick Hermansson, lorsqu’il a repris ce restaurant avec sa femme, a voulu mettre en avant les produits locaux de qualité. Implanté dans ce village qui a connu la gloire de la pêche du hareng, où des usines de salaison et des conserveries étaient établies, il lui semblé évident de faire du hareng sa spécialité.
Eh bien, il a eu raison ! C’était délicieux et une fois encore, le serveur m’a fait prendre le plat le moins cher … en me le disant !
Quelques photos de Klädesholmen
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