Pas de jeu de mot à comprendre, ni de fautes d’orthographe, Chau Doc, c’est une ville.

Chau Doc est à la frontière du Cambodge, escale obligatoire pour prendre le bateau pour Phnom Penh demain. Contre toute attente, escale plutôt plaisante.

Le trajet s’est bien passé, et ce n’était pas évident car il fallait récupérer le bus à 7h du mat sur la route principale et il n’y en a qu’un par jour. Facile, tiens ! Le patron du homestay de An Binh a tout organisé de main de maître et même mieux que ça car je lui avais dit que je voulais de faire en bateau, donc qu’il attende pour prendre de billet de bus, et il l’a réservé quand même ! Bravo car c’est le Têt et tout le monde rentre chez soi donc les bus sont bondés.

Il m’a fait emmener par un de ses copains en motorbike (si, si, c’est possible avec le gros sac – eh oui, on l’a fait !) jusqu’à l’arrêt du bus, chercher par un autre copain qui a un homestay à Chau Doc, le confort absolu.

La ville semble plus construite, avec plus de béton et moins de tôle ondulée. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle est cossue mais elle donne une impression de moins de pauvreté.

Déjeuner au marché. Porc mariné, cuit au barbecue, sur du riz, le sempiternel riz, délicieux. C’est marrant, ils mangent avec des fourchettes ici.

Je voulais aller au mont Sam qui est comme son nom l’indique une montagne – mont est mieux adapté – lieu de pèlerinage et de culte des vietnamiens. Le patron du homestay se dépêche de me coller une « excursion » avec un tour à la campagne. Je ne voyais pas vraiment l’intérêt mais j’accepte.

Une parenthèse pour répondre à une question de Jonathan : « où sont les poissons »

A Chau Doc, il y a de l’élevage de poissons sous les maisons flottantes. Ces élevages se visitent mais j’ai décliné la proposition, bien trop peur de ce que je vais voir et d’une façon générale, j’évite de manger du poisson par ici. Cependant, dans les homestays on n’a pas toujours le choix, et il était assez bon. Les pêcheurs mettent des filets dans le Mékong également!

Fin de la parenthèse.

Bonne décision. Je fais un super tour derrière mon chauffeur de motorbike, je vois des rizières vert tendres, à perte de vue ou presque, des champs entiers de nénuphars en fleurs, magnifiques, nous traversons des ponts de bois pour passer chez des paysans… malheureusement, il ne parle pas anglais donc je ne peux pas poser de questions.

La Pagode me plaît mais ce sera un peu plus tard. (diner time)