Mon séjour à Luang Prabang commence par une semaine dans une maison à 5km du centre-ville. Le village s’appelle Donemai. Quitte à être dans une maison en dehors de la ville, j’avais envie d’explorer les environs.
Luang Prabang, j’en parlerai plus tard, il n’a pas fait beau, je n’ai pas pris de photos.
La photo ci-dessus est mon sweet home, pièce de séjour en bas, ma chambre à l’étage et ce salon extérieur où j’écris ces mots!
En fait le Mékong est à environ 50m à vol d’oiseau mais il n’y a pas d’accès, sur la piste qui mène à LP, on le voit à travers les arbres et les maison. En me dirigeant de l’autre côté, vers le nord, j’aurais peut-être une chance de l’approcher. Me voilà partie ! En quelques minutes, non seulement je suis au bord du Mékong mais je suis au débarcadère des bateaux lents et des bateaux de transport.
Des hommes sont en train de décharger des sacs de ciment sur leur dos, ils sont nombreux, cela fait une drôle d’impression, on dirait un vieux film. Le mouvement est lent et continu, une fourmilière. Les bateaux de fret ont leur maison sur le dos, elle est grande, un étage, comme toujours, il y a du linge à sécher.
Un peu plus loin, les bateaux de touristes, longs et étroits attendent de repartir chercher leurs clients; ils ont, eux aussi, leur maison sur le dos.
Je reste un long moment à regarder la vie du fleuve, les déchargements des bateaux mais aussi ceux qui passent, ceux des touristes, plus ou moins grands, les pirogues avec leur pêcheurs qui les laissent emporter par le courant, les pirogues qui font traverser les gens… Il me vient l’idée d’en prendre une pour rejoindre Luang Prabang, je n’ai jamais pu négocier le prix malgré l’aide d’un père de famille, qui a fini par me conseiller de prendre un tuk-tuk.
Je continue mon exploration vers le nord. Il n’y a malheureusement pas de chemin le long du Mékong, ni même ailleurs. Je fais une grande partie de marche sur la route principale. Si l’on fait abstraction du premier plan, les paysages sont beaux, des montagnes en second plan et beaucoup de verdure. Je réussis à quitter parfois la route pour passer dans des villages, ça construit partout.
Au retour, je passe près d’une mare dans laquelle des gens ont l’air de pêcher. C’est le cas. Ils jettent un filet, attendent qu’il tombe sur le fond vaseux, le remonte avec précaution, et lorsque la vase est évacuée, on voit que des petits poissons s’y sont accrochés. A un moment l’un des 2 hommes pousse un cri de victoire et se précipite sur son filet pour le bloquer au fond. Il remonte un énorme poisson. Je n’aurais pas imaginé qu’un aussi gros poisson puisse vivre dans cette mare! A partir de ce moment la méthode de pêche change légèrement, les 2 hommes se mettent à quatre pattes sur les filets pour bloquer d’éventuelles évasion des poissons. La technique réussit, ils en pêcheront 2 de plus en une même prise !
Bon, tout cela m’a donné faim. Pas de poisson pour moi, ce soir, merci mais pourquoi pas une petite brochette de poulet ? J’ai testé celle de porc, il n’y avait que du gras mais le poulet, ça devrait aller, non?
Donc, un petit tour au marché. Pour accompagner mes brochettes, une petite salade, que je prends avec des herbes au hasard, je ne sais pas ce que c’est et quelques tomates. Un citron vert pour l’assaisonnement, à mélanger avec de la sauce soja et une huile végétale et voilà! le tour est joué. Des mangues pour mon petit déjeuner demain. Addition : 28 000 kip (3,36 euros), je me suis mieux débrouillée que la première fois !
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