Les Torres del Paine, le parc naturel probablement le plus connu et considéré comme un des plus beaux auprès des randonneurs de tous pays.
On y vient pour ça :

Ces « Torres » granitiques, qui pointent vers le ciel comme si elles étaient découpées par des ciseaux, qui changent de couleur au gré du passage des nuages, du soleil …

La plupart des randonneurs pour visiter le parc font un trek que l’on appelle le W. Il dure 4 à 5 jours, n’est pas si difficile mais il faut s’y prendre à l’avance pour réserver les refuges. Je n’avais pas l’intention de m’y attaquer; en revanche, je pensais faire une partie du trek, qui mène au pied des Torres (4 à 5h pas difficile non plus) et aller voir le glacier Grey, au bout du lac Grey.
Mon logeur, un dénommé Miguel Angel, qui connait bien le parc, me fait comprendre que je n’aurai qu’un aperçu du parc. Il pense qu’il faut prendre un « tour » pour en faire le tour (hum!!!) et en avoir une meilleure vision. OK, je fais confiance et il s’occupe de tout.
Le « tour » consiste à suivre la route et à s’arrêter à tous les miradors et points de vue les plus intéressants et je pense les plus beaux. En effet, c’est très beau, cette alternance de montagnes vertes de végétation ou granitiques, de lacs aux nuances de bleu les plus variées, de glaciers, c’est magnifique.
Comme toujours se pose la question de ce qui est le mieux, le « tour » qui va à son rythme et pas au mien, qui suit une cohorte d’autres tours sur les mêmes lieux, ou faire ça tranquillement avec une voiture.
Dans un bus, on n’a pas besoin de conduire, on peut regarder le paysage, on écoute quelques explications que l’on ne retient pas forcément mais qui ont leur intérêt sur le moment. Lors de nos arrêts, il y avait également beaucoup de voitures particulières, qui suivent les indications des guides, donc qui vont au mêmes endroits. Au final, c’est une bonne solution.





Et nous avons la visite d’un nouveau copain

La fin de la visite se situe au lago Grey, que je voulais voir, en particulier le glacier qui est dans le fond. Je vais donc sur la plage dès que nous y arrivons. Le vent s’est levé, il est très fort, à tel point que je fais demi-tour pour aller manger mon sandwich à l’abri.

Je m’entête pour avancer sur cette langue de sable pour voir le glacier au fond du lac. A l’aller, ça va, mais au retour, il y a de violentes bourrasques et je me dis qu’il y en aura bien une qui va me projeter dans l’eau. J’ai résisté et suis rentrée, saine, sauve et sèche !


Et le condor, dans tout ça ?
Le lendemain, mon hôte Miguel Angel nous propose à moi et aux autres personnes hébergées chez lui de venir avec sa famille faire une balade du côté de la « Sofia Laguna », il a récupéré un mini-bus pour cela.
Parfait, nous voilà donc partis.

Puis, nous partons affronter le Cerro Benitez qui est à côté. Un dénivelé positif d’environ 550 m, pas trop difficiles. Cependant, plus nous montons et plus il y a de vent. Nous arrivons à un premier palier et comme d’habitude, je crois que nous sommes arrivés. Mais non, on continue…
En repartant, nous voyons un condor. Il est énorme !




Nous continuons à monter avec un vent de plus en plus fort. Comme sur le lago Grey, je me dis qu’il pas me déstabiliser mais il n’a pas réussi, je suis arrivée jusqu’en haut. Avec un magnifique vue, cela valait le coup.


Tout en haut, nous restons à plat ventre pour rester stables. C’est alors que Miguel Angel nous dit « là, c’est le vent normal; quand il y a beaucoup de vent, on ne monte pas ! ». J’adore son humour.
3 Comments
C’est magnifique !!!!
Quand tu n’attends pas 10h dans un train en Inde, c’est le bateau au Chili qui remplace.
Formidable et nous vivons au rythme de tes publications
Merci et plein de gros bisous.
Ici tvb
Toujours un bonheur de te lire et suivre ce magnifique périple ! Toujours aussi admirative aussi ! Et ces gros oiseaux … ça se mange ? J attends les images de la gastronomie locale mais il me semble qu il n y a pas grand chose à en dire ! En attendant que tu nous raconte tout de vive voix , continue à en prendre plein les mirettes et à nous faire rêver. Je t embrasse
FA. BU. LEUX !