Ce matin, sur les conseils de ma délicieuse hôtesse Macarena, je vais voir les « Saltos de Petrohue » – présentés comme des cascades- et le lac de Todos Los Santos, même faire un tour en bateau.
Ce qui m’amuse, c’est que lorsque j’ai fini mon voyage en Argentine, il y a près de 20 ans, j’ai fait un tour sur un lac qui allait jusqu’au Chili. je vérifierai si c’est le même.



Et le lago de Todos Los Santos, appelé ainsi car il a été découvert par des missionnaires ce jour-là !


Je passe rapidement, car, même s’il y a un monde fou, c’est tellement moins beau que ce que j’ai vu hier. En revanche, je suis toute contente car j’ai -enfin- trouvé un petit cadeau à rapporter à mon petit-fils.
Tout cela me prend un peu de temps et je ne quitterai La Ensenada qu’en début d’après-midi. Or, j’ai un trajet à faire que je ne maitrise pas du tout. Objectif : Bahia La Mansa, sur la côte.
Le bus qui passe devant l’hôtel me déposera à Puerto Varas où j’espère trouver un bus direct pour Bahia Mansa.
Le bus me dépose en effet à Puerto Varas, en pleine rue, et pour couronner le tout, il y a plusieurs terminaux de bus dans cette ville. Le chauffeur me dit de prendre un « collectivo » – taxi collectif. OK, mais pour aller où ?
Je repère sur mon application magique, j’ai nommé « maps.me », un terminal TurBus pas trop loin à pied, bien que cela monte beaucoup. TurBus est une grosse compagnie, avec un peu de chance, il y aura un bus dans la bonne direction. En effet, jusqu’à Osorno, qui est la ville la plus importante avant Bahia La Mansa.
Il est déjà 18h30 lorsque j’arrive à Osorno. Re-belote, plusieurs terminaux de bus. Re-belote, « prends un collectivo ». Re-belote : « OK mais pour aller où ? » Cette fois-ci, la femme à qui je demande m’explique un peu : dans la rue « plus loin (!!) », tu prends un taxi pour feria Rauhio. Dans la rue, je hèle un collectivo qui n’est bien sûr pas le bon mais m’indique vraiment où je peux le trouver. C’est tout à côté.
Toute fière de moi, je prie pour qu’il y ait encore des départs pour Bahia Mansa, d’autant plus que l’on va très très loin, en périphérie de la ville. Je n’ai déjà pas aimé ce que j’ai vu alors si je dois rester ici cette nuit, je vais être malheureuse ! J’arrive bien au bon terminal et un bus va partir dans un quart d’heure. J’ai de la chance !
Le bus est bondé, il y a des gens debout. Les gens descendent au fur et à mesure du trajet quand d’autres montent. Je me rends compte que mon paquet pour mon petit-fils a disparu, il n’est pas tombé sous le siège, ni devant, ni derrière. On me l’a piqué ! Là, je suis très en colère et surtout très vexée car il a été piqué sous mes yeux, il était juste à côté de moi.
Je ravale, je suis presque arrivée. Le chauffeur ne s’arrête pas quand je lui demande. Il ne va pas très loin mais la côte pour l’hostal est rude.
Vous allez rire… si vous avez bien lu, je n’ai pas parlé de déjeuner, j’avais juste mangé un fruit. Quand j’arrive, vers 21h il est vrai, tous les restos sont fermés. Mon hôte m’envoie vers un qui ferme le temps que j’y parvienne.
J’ai quand même de la chance car mon hôte me fait un petit frichti : oeuf-pain-fromage, un petit déjeuner en quelque sorte, avec un verre de vin. Magnifique !
Vous allez re-rire : ce matin (le lendemain), il pleut !!
Pourquoi suis-je ici ? pour aller voir un village qui n’a pas d’accès par la route, et semble-t-il un environnement exceptionnel. 2 heures de bateau à partir de Bahia Mansa, une nuit sur place et retour.
Je ne vous cache pas que je ne sais pas trop à quoi m’attendre, parce qu’ici, c’est déjà très paumé !
2 Comments
Heureusement que tu dis que nous allons rire, cela laisse entendre que tu prends bien toutes tes petites galères. Alors je ris aussi.
Je me demande finalement si tu ne vas pas t’ennuyer en retrouvant ton confort bayonnais. 🤔.
Bisous 😘
😢 j’espère que ça s’arrange ensuite ma belle courageuse !